La course automobile n’est pas un simple hobby mais une véritable passion. D’ailleurs, au moment où je rédige ce billet, je suis en pleine préparation pour une compétition automobile.
Durant l’une de mes séances d’entraînement, j’ai commis une erreur de trajectoire qui m’a envoyé dans le décor. Je m’en suis sorti indemne, ce qui n’était pas le cas de mon casque qui a bien absorbé le choc. Même le meilleur casque qui soit ne doit jamais être réutilisé après un accident, c’est une question de sécurité. Je me suis donc mis en quête d’un nouveau casque conforme aux exigences de la FIA.
Qu’est-ce que la course automobile
La course (ou rallye) automobile est un sport mécanique originellement créé pour amuser les têtes fortunées. Des pilotes maîtrisant la conduite à très grande vitesse se lançaient alors sur les circuits. Le concept a été maintenu dans la mesure où aujourd’hui encore, l’objectif d’une course est d’établir le meilleur temps. Cependant, la pratique est désormais encadrée. Il y a des règles à suivre et surtout, les pilotes doivent porter des protections adaptées aux risques encourus.
Il ne s’agit pas simplement d’être le plus rapide sur les sols goudronnés, les pavés, la neige… Il faut aussi être en symbiose avec son véhicule pour pouvoir le maîtriser indépendamment de l’état des routes et des conditions météo. Par ailleurs, la course automobile est un sport d’équipe. Même si je suis celui qui manie le volant, je dois faire confiance à mon copilote qui m’aide à anticiper les obstacles, m’en remettre aux conseils des techniciens… C’est ensemble que nous menons la course à bien, sachant qu’il existe à chaque fois plusieurs étapes (parfois chronométrées, parfois non).
Qu’est-ce que la FIA ?
La Fédération Internationale de l’Automobile ou FIA a été créée en France le 20 juin 1904. Au fil du temps, elle s’est développée jusqu’à devenir l’instance dirigeante reconnue à l’échelle mondiale.
Actuellement, la FIA œuvre dans différentes optiques. Elle promeut le sport automobile sous toutes ses facettes en organisant notamment des manifestations et compétitions équitables. Elle veille également à la sûreté de la mobilité en prévoyant des règles de sécurité strictes. Définir les conditions d’homologation des équipements de protection fait donc partie intégrante des fonctions de la FIA.
Casque FIA : définition
On ne s’engage pas sur les circuits de karting, de F1 ou de rallye automobile sans un minimum de protection. La tête a particulièrement besoin d’être protégée contre les chocs. Cependant, tous les casques ne répondent pas forcément aux normes de la FIA. L’homologation n’est en effet accordée que sous des conditions particulièrement pointues.
Pour choisir son casque FIA, il faut donc que l’équipement soit ignifugé, qu’il soit conforme à des standards précis concernant l’éventuelle pénétration d’objets tranchants, etc.
Choisir mon casque FIA : mon retour d’expérience
Les critères ci-après ont particulièrement influencé ma décision. Je me suis pas mal fié à mon instinct, mon expérience et je me suis renseigné sur tous les critères à prendre en compte concernant le choix d’un bon casque FIA, notamment sur grandprixracewear.fr.
1/ Définir le type de casque FIA qui correspond à mes besoins
On distingue deux principaux types de casques : jet et intégral.
Casque Intégral
C’est celui que j’ai choisi car il offre la meilleure protection possible. En effet, le terme “intégral” est dû au fait que le casque couvre entièrement le visage et le crâne. Sa conception optimise la stabilité lorsque je roule à des allures folles et la résistance est excellente en cas de choc. Je vous le concède, ce type de casque peut sembler lourd pour ceux qui n’ont pas l’habitude mais rassurez-vous, vous vous accommodez progressivement à la sensation.
Casque Jet
Le champ de vision est plus large dans la mesure où le casque jet ne couvre pas le visage. Il est en effet conçu pour protéger les tempes ainsi que le crâne. Cette conception en fait un casque plus léger que la version intégrale.
2/ Prendre la bonne taille pour mon casque FIA
Lorsque vous achetez un casque, vous devez d’abord mesurer votre tête. Pour ma part, je me sers d’un simple mètre-ruban, comme ceux utilisés par les couturières. Il faut faire passer le mètre au-dessus des sourcils et des oreilles en ajustant bien, mais sans serrer.
Le casque devra rester en place sans risque de couper le flux sanguin. On doit sentir le casque sur l’ensemble de la tête mais sans aucun point de pression douloureux. Si vous portez des lunettes placer les après avoir enfiler votre casque. S’il est compliqué de mettre vos lunettes il faut prévoir des lunettes avec des branches droites.
Il faut savoir que les fabricants n’utilisent pas tous le même tableau de correspondance. Je vous conseille donc de vérifier ce dernier avant de vous procurer un casque car une taille S chez une marque donnée pourrait équivaloir à du XS ou du M chez d’autres fabricants.
Dans un premier temps, il est normal de se sentir à l’étroit dans un nouveau casque. Mais après quelques utilisations, la mousse se détend progressivement. Si vous avez une compétition en vue, n’attendez pas le dernier moment ! Il faut que vous vous habituiez à votre équipement et si jamais vous vous trompez dans la taille du casque, vous devez disposer d’un délai suffisant pour en trouver un autre.
3/ La visière de mon casque FIA
J’ai l’habitude de courir en journée. Le soleil frappe souvent très fort, ce qui nécessite une visière qui protège contre l’éblouissement tout en évitant les réflexions de lumière qui nuisent au confort visuel. En ce qui me concerne, j’ai choisi un casque dont la visière réglable a subi un traitement à l’iridium et qui est également pourvue d’un pare-soleil.
Je vous recommande vivement de vous faire conseiller par un spécialiste qui pourra vous indiquer le type de visière approprié selon le type de courses que vous pratiquez, les environnements dans lesquels vous roulez, etc.
4/ Le budget de mon casque FIA
Le rapport qualité prix est extrêmement important mais il faut aussi savoir qu’un casque homologué peut vous protéger plusieurs années durant. Comptez à partir de 350€ et jusqu’à 1500€ selon les options choisies (intercom, système de boisson) et le type de coque (carbone ou fibre). Si vous souhaitez un casque avec une homologation FIA 8860-2018 (courses internationales type F1, F2, Le Mans, WRC etc…), la facture pourrait grimper jusqu’à 6 000€.
En résumé, j’avais hâte de reprendre mes entraînements mais cela ne m’a pas empêché de rester méthodique dans le choix de mon nouveau casque.
Cet article vous a plu ? Retrouvez mon précédent billet sur les sièges baquets FIA.