Ceux qui connaissent un peu le monde des poids lourds le savent : les taxes sur les véhicules qui transportent des marchandises représentent un budget à part entière qu’il faut prévoir. Ce n’est pas vraiment la même chose que pour les véhicules plus classiques, et sa mise en place a rencontré quelques contestations.
Je sais que beaucoup en savent encore peu sur le sujet, et je me suis dit que ce serait une bonne chose d’en parler. Parce qu’il faut bien le reconnaitre, on s’y perd facilement avec tout ce qui a déjà été dit là-dessus.
Le principe de la taxe
D’après ce que j’ai pu dénicher sur le sujet, la taxe dédiée aux poids lourds peut être considérée comme une écotaxe. En clair, son but est de limiter le va et viens des véhicules qui ont une influence sur la pollution et la trop grosse consommation d’énergie.
Pour ce qui est de la pratique, elle concerne principalement les poids lourds qui transportent des marchandises à travers toute la France. Pour la compter, il faut se référer au nombre de kilomètres parcourus. Ce qui n’est pas une mince affaire quand on se penche un peu sur ce que ce calcul de la redevance kilométrique coûterait par véhicule.
D’où vient-elle ?
Contrairement à ce qu’on était nombreux à penser, le concept n’a pas été pioché très récemment. Ça a couvé depuis 2009, quand les compagnies privées se sont vite chargées de collecter des impôts auprès des transporteurs de marchandises.
De fil en aiguille, l’État s’est emparé du principe pour en tirer profit. Mais on ne peut pas dire que ça a emballé beaucoup de monde, vu comment les premiers concernés se sont mobilisés pour faire barrage à la concrétisation du projet.
Qu’en est-il maintenant ?
Jusqu’à maintenant, on ne peut pas dire que les routiers soient favorables à cette mesure. Résultat : la mise en application de la taxe poids lourds n’a pas vraiment l’air d’actualité. Malgré les relances de l’État, je ne peux que constater que les avis sont plus que mitigés !
À mon avis, c’est même plutôt de l’hostilité qui se dégage des concernés. Et on ne peut pas prétendre que ça passe en faveur de l’État, vu comment les difficultés semblent s’accumuler sur son chemin à mesure qu’il essaie de sortir la tête hors de l’eau.